Journée dans le Lot
20 septembre 20243 minutes
Journée dans le Lot
20 septembre 20243 minutes
Nous sommes partis le 19 après-midi pour arriver le soir à l'Echamel. Nathalie était déjà là.
Le lendemain nous sommes partis pour le Lot.
Bretenoux, bastide du XIIIème siècle, assise sur le confluent de la rivière Cère et de la rivière Dordogne conjugue histoire et modernité, nature et attractivité. La ville était entourée de remparts à créneaux, de fossés destinés à fortifier les défenses le tout formant un quadrilatère de 140 m de côté. Nous avons pris un café sur la place des consuls pavé de galets dans un bar dénommé "Willow" !
Pigeonnier-porche du Tissandié
Figure emblématique de Gramat et de ses environs, ce pigeonnier est souvent présenté comme l’un des pigeonnier typique du Quercy. Isolé à l’entrée du village, ce pigeonnier vieux de plusieurs siècles (daté du XVème) a probablement fait corps avec un mur d’enceinte, aujourd’hui disparu. Malgré de nombreuses recherches, son histoire reste un mystère.
Crypte de Caniac-du-Causse - tombeau de Saint Namphaise
Namphaise est un officier de Charlemagne. Après les nombreuses batailles auxquelles il participe, il rebâtit plusieurs monastères, dont celui de Marcilhac-sur-Célé, puis se retire dans un ermitage de la forêt du Quercy où il creuse de nombreux lacs à même le roc pour abreuver les troupeaux. Il trouve la mort, tué par un taureau furieux et selon la légende, il lance le plus loin possible son marteau de mineur qui tombe à Caniac-du-Causse. Son tombeau serait devenu célèbre en raison des miracles qui s’y produisaient, notamment la guérison des épileptiques (mal caduc). Encore aujourd’hui, il est de tradition de passer sous le tombeau lors de la visite. Les voûtes d’ogive de la crypte passent pour les plus anciennes du Quercy, début du XIIe siècle.
Repas gastronomique aux relais des grottes
Yves et Nathalie vont sur la via ferrata du liauzu
le Dièdre Blanc, qui domine la falaise calcaire, est réservé aux plus aguerris
Longueur : 500 m
Difficulté : difficile
Temps de parcours : 2 h 30 à 3 heures environ
Jean-Luc, mamylou et moi allons sur le chemin de halage du Ganil
Le halage est un mode de traction terrestre des bateaux qui consiste à les faire avancer le long de la rivière au moyen d’une corde tirée à force de bras ou par des chevaux. Au 19e siècle, des gabarres étaient utilisées pour le transport de marchandises. Ces bateaux à fond plat acheminaient vers Bordeaux des productions locales comme le tabac, les céréales ou le vin de Cahors. En remontant, ils transportaient du sel, des produits manufacturés et du poisson séché. Pour éviter d’avoir à passer fréquemment d’une rive à l’autre, les haleurs décident en 1847 de creuser la falaise entre Bouziès et Saint-Cirq-Lapopie sur près d’un kilomètre de long et donnent naissance au chemin de halage de Ganil. C’est juste avant l’écluse de Ganil que nous découvrons un bas-relief taillé de plus de 50 mètres carrés creusé dans la roche calcaire. Cette œuvre du sculpteur Daniel Monnier est une représentation de la rivière et de son environnement : faune, flore, roches, fossiles et tourbillons. Impossible de résister à la tentation de laisser glisser sa main sur ces textures en alternance lisses et rugueuses, brillantes et opaques ! Pour la petite histoire, Daniel Monnier a consacré 9 mois de travail à l’oeuvre entre 1987 et 1989, puis il est revenu 30 ans après, en 2019 pour l’achever.