Un roman étonnant, qui narre le parcours difficile et parfois hors des sentiers battus, d'un couple pour avoir un enfant dans le Nigeria des années 80. C'est un texte sur le poids des traditions dans un pays où il est possible de prendre une seconde épouse si la première n'est pas fertile. C’est un récit également sur la famille, l’amour, sur la perte et les renoncements. C’est enfin un portrait du Nigeria et de ses habitants, de sa vie politique, un récit plein de verve et de couleurs grâce à une écriture très riche et imagée. Une belle découverte fortuite dans la maison que nous avons louée cet été !

Reste avec moi

On a donc 2 tas de cartes différents : les cartes missions/objectifs et les cartes « à jouer » caractérisées par un nombre (de 1 à 7) et un(e) symbole/couleur (4 déclinaisons).Première étape : glisser les médailles dans le tas des cartes missions : médaille de bronze après 15 cartes missions, médaille d’argent 4 cartes plus loin et médaille d’or 4 cartes plus loin de nouveau.On forme une pioche de cartes missions et on dévoile les 4 premières. Chaque joueur reçoit 4 cartes à jouer et on retourne les 4 premières cartes de la même pioche servant de base à l’accomplissement de nos missions.La pose des cartes reprend la mécanique de notre bon vieux 8 américain : on peut jouer une carte sur une autre carte , soit de la même couleur/symbole soit du même nombre.S’arrêtent ici les similitudes avec le Uno car dans 50 missions, point d’interactions punitives puisqu’on savoure un jeu coopératif. On joue tous ensemble contre le jeu avec un objectif commun : valider le plus de missions possible et un objectif ultime : valider les 50.Pour ce faire, on va donc jouer une carte, à tour de rôle, sur le tas de son choix selon que l’on ait une carte soit de la même couleur soit du même nombre et à chaque carte posée on complète sa main à 4 en piochant.Les missions sont très variées. C’est d’ailleurs, à mon sens, une grande force du jeu, vous allez devoir par exemple aligner 4 cartes de la même couleur ou bien obtenir la somme de 20 sur l’ensemble des 4 cartes présentes ou peut-être n’avoir que des cartes rouges et vertes ou encore 3 cartes dont les nombres se suivent etc… Vous l’aurez compris, dur dur, voire impossible d’accomplir plusieurs missions en même temps. Il va falloir ruser, choisir et communiquer pour allier vos forces et votre main.Mon avis :C'est un jeu plaisant et addictif !Je trouve que le hasard joue pas mal : parfois on pose une carte et on résout 3 missions d’un coup, parfois en 5 tours, y’en a pas une qui part… on tourne souvent autour de 20 (hasard, hasard) nous donnant ainsi l’envie de recommencer pour améliorer notre score.

50 Missions

Eila et l'éclat de la Montagne est une aventure narrative et interactive à base de cartes. Vous y incarnez Eila, une lapine adorable vivant dans une forêt enchantée qui un jour, voit quelque chose briller en haut de la montagne surplombant la vallée, et décide ni une ni deux d'aller voir ce que c'est.L'aventure complète se compose de 5 chapitres qui doivent être absolument faits dans l'ordre pour profiter de l'histoire complète et constituer une réserve d'objets et de talents nécessaires ensuite.Le plus important reste néanmoins le triple deck de cartes événements numérotées (cartes jaunes -imminentes-, bleues et rouges) que vous devez dispatchés dans des zones précises du plateau principal avant de commencer à jouer.L'intérêt du jeu est maintenu par l'ajout dans chaque chapitre de mécaniques et règles spécifiques.J'ai fait une partie en duo et nous avons laborieusement atteint le sommet de la montagne ! Comme il y a 3 fins possibles, nous n'avons pas été pleinement satisfait par "notre" fin. Il ne reste plus qu'à recommencer en effectuant d'autres choix !

Eila et l'éclat de la Montagne

Bruxelles, fin des années 50. Robert Sax, patron (peu motivé...) d'un garage automobile, se retrouve embarqué dans une affaire d'espionnage.Petite histoire très vintage, pleine de de belles voitures américaines et de vues sympathiques de Bruxelles, mais pas franchement exaltante et assez peu crédible. Les personnages sont des archétypes de cet état d'esprit qui régnait à cette époque dans le monde de la BD : héros sans peur et sans reproche, flanqué d'une petite amie décorative et de comparses amusants et attachants, auxquels se joignent les inévitables savants fous, mégalos et criminels de grande envergure dans les rôles de méchants.

Robert Sax

L'histoire bien qu'étant simple, se développe correctement tout au long du film sans pour autant créer de l'ennui. Les scènes dans les paddocks montrent bien l'importance de l'équipe derrière le pilote (ingénieurs, pit stop, etc...). Evidemment la remontée de l'écurie est assez invraisemblable et la sportivité du personnage incarné par Brad Pitt sujet à caution !Avec Lewis Hamilton comme conseiller et coproducteur du film, l'environnement des courses devient plausible. Une mention pourla BO de Hans Zimmer

synopsis :Quand l'Amérique n'a pas encore d'ambassade en Finlande mais juste une légation et que deux anciens combattants (l'un américain et l'autre russe) se lancent un défi amical qui devient extrêmement politique dès qu'il est public et conduit à une tragédie.Critique :Qui connait l'histoire de la Finlande, envahie par la Russie, défendue par les allemands nazis et donc assimilés à ces derniers et dans le camp des perdants. L'atmosphère de l'époque du rideau de fer et du "troisième homme" est déjà là, terreur des services secrets russes, délations et espionnages des uns envers les autres et, à l'opposé, la naïveté de cette américaine immature et sincère. Deux belles amitiés en parallèle masculine d'une part et féminine de l'autre. Avec une écriture fine et fluide, ce roman très documenté est riche tant par son histoire que par les valeurs qu'il véhicule.

Le prix de la victoire

Synopsis du tome 1 : une vie précaire sur une terre inconnue, un étranger amnésique qui sait tout réparer et porte le tatouage de Main d'Or et se fait appeler Mandor.3 tomes :<ol><li>L'étranger</li><li>Le guide</li><li>L'imposteur</li></ol>Une suite en 3 tomes aussi, TERRE, apporte un point final à cette saga, mais je ne les ai pas lus.Critique :Une intrigue qui ne révolutionne pas le genre, mais qui a su mettre tous les ingrédients pour en faire un monde cohérent où la religion tient un rôle important. Des personnages, attachants ou non, qui tiennent la route avec un léger bémol sur le côté naïf du héros, mais il évolue tout doucement. Une narration maîtrisée avec un récit qui se développe au fil des tomes de rebondissement en rebondissement.La partie graphique a une grande importance pour l'ambiance. Christophe Dubois a un style bien à lui. Il est précis, détaillé, dynamique. Et quelle créativité, des décors époustouflants et les superbes couleurs participent à l'ambiance de bout du monde. En petit cadeau, un cahier graphique à la fin de chaque album.

TER : 1 - L'étranger

Synopsis :Lia, géorgienne, professeure à la retraite, s’est promis de retrouver Tekla, sa nièce disparue depuis trop longtemps. Cette quête la mène, avec un compagnon d'infortune touchant, à Istanbul ville de tous les possibles. Elle y rencontre Evrim, une avocate qui milite pour les droits des personnes transCritique :Un film du suédois Levan Akin (d'origine géorgienne), aventureux et émouvant sur la découverte d’un monde inconnu. Le genre de film qui vous captive peu à peu et vous emmène dans l'histoire. L'actrice principale et le second rôle sont tous deux merveilleux. Photographie et gros plans magnifiques. Le film montre les réalités de la vie : la pauvreté, les conflits familiaux, les migrations. C'est un film doux-amer, drôle et touchant. La fin est surréalistes à chacun de comprendre si c'est ou non un happy end, pour moi c'est un rêve de Lia (ce qu'elle aurait aimé découvrir).

Crossing Istambul

synopsis : Une fillette qui a disparu. Alyssa 7 ans. Un flic qui dérape. Noah. Il la retrouve mais 12 ans plus tard, elle disparaît à nouveau…critique :Pour une fois, cela ne se passe pas dans la capitale Christchurch mais dans un petit village. L'histoire fait froid dans le dos. Ce thriller démarre fort et la tension ne redescend jamais! Noah retourne à Acacia Pines qu'il a quitté 12 ans auparavant et même si tout semble avoir changé, rien ne l'est vraiment. La fin (seule une petite partie du trafic d'organes a été démantelé, de plus une vague amie du héros se retrouve dans une posture horrible). Le style est enlevé et les péripéties s'enchaînent sans que les personnages soient trop caricaturaux.

Cauchemar

L’IA expliquée aux humains (Seuil, 168 pages, 13,50 euros) n’est pas un ouvrage pour enfants, loin de là, mais un petit manuel explicatif pour les non-spécialistes, très pédagogique et qui brasse large : de la définition de l’IA (L’intelligence artificielle vise ainsi à « simuler l’ensemble des facultés mentales avec des machines ») à son fonctionnement, en passant par ses domaines d’application (médecine, exploration spatiale, transports, environnement, agriculture) et par les risques qu’elle nous fait courir.On y apprend que la voiture dite « autonome » n’est pas autonome mais automatique : si elle était autonome, elle emmènerait ses passagers où bon lui semble ! On comprend aussi mieux pourquoi il arrive à ChatGPT de se tromper ; en se fondant sur des relations statistiques, il indique simplement la réponse qui lui semble la plus probable. On nous rappelle encore que les robots tueurs ne décident pas par eux-mêmes : les responsables, ce sont toujours les hommes.Le ton est alerte, vivant, le propos accessible et précis.

BlogNote