Nous sommes totalement immergés dans l'univers de Runetera. Au-delà de celui présenté par les 2 villes concurrentes, on devine d'autres civilisations tout aussi exotiques (comme celle de Mel Medarda qui vient de Noxus, empire guerrier au sein duquel sa mère a le grade de général ou Heimerdinger qui vit depuis plus de 300 ans).L'ambiance de Piltover (froide et "trop" propre) comme celle de Zaun (chaotique et sordide), les deux villes principales de l'histoire, sont la preuve de la richesse du monde développé par Riot Games.L'histoire est extrêmement intéressante, les enjeux sont puissants et captivants. C'est sombre, politique, socialement ancré dans la réalité et on ressent le poids qui pèse sur les épaules de certains personnages qui ont du pouvoir.Les personnages sont détaillés et ne tombent jamais dans la caricature, pas même les antagonistes. Pas de tout blanc ou de tout noir, juste des êtres avec leurs propres idéaux, leurs buts, leurs plaies...Le développement de Vi et Jinx, les deux personnages iconiques, se fait ressentir dès les premiers épisodes sombres et intenses.Les personnages secondaires sont eux aussi bien travaillés et (plus ou moins) attachants.Il n'est absolument pas nécessaire de connaitre le jeu (ce qui est mon cas).

Arcane (saison 1)

Résumé :En montagne, un homme chute du balcon de sa maison. C’est son fils malvoyant, Daniel, qui le retrouve mort. Il apparaît vite que ce n’est pas un accident. Suicide ou homicide ? Les soupçons se portent rapidement sur Sandra, la femme du défunt. Au-delà de l’intrigue policière, le film va analyser et disséquer l’histoire d’un couple, ses désirs et ses frustrations.Critique : La réalisatrice s’appuie sur un excellent casting. Sandra Hüller, comédienne à l’engagement total ; la révélation Milo Machado Graner dans le rôle déterminant de Daniel, l’enfant de la famille ; ou encore Antoine Reinartz en odieux avocat général, un rôle qu’il interprète avec gourmandise, dans un procès magistralement mis en scène.Mais deux heures et demie plus tard, la vérité se dérobe. Toute la vérité, rien que la vérité, échappe. L'ombre d'un doute subsiste. On le doit à l'interprétation de Sandra Hüller, implacable, opaque, rétive à toute concession. On le doit aussi à l'écriture et à la mise en scène de Justine Triet.Avec des experts en criminologie et des psychiatres qui se contredisent, des passes d'armes entre un avocat de la défense en apparence fragile (Swann Arlaud) et un avocat général (Antoine Reinartz) sans pitié, Anatomie d'une chute est un excellent film de procès.Un seul flash-back vient casser le huis clos de la salle d'audience. Un enregistrement sonore diffusé comme pièce à conviction s'incarne à l'image. Une dispute violente entre Sandra et Samuel.

Anatomie d'une chute

The Art of the Brick plonge les visiteurs dans l'univers de Nathan Sawaya, cet artiste américain qui du haut de ses 49 ans, n'a pas perdu son âme d'enfant. Il aime jouer avec la matière, la couleur, la lumière et la perspective, "pour générer des émotions et captiver par sa créativité". La collection comprend une grande variété de sculptures originales, mais aussi des versions réimaginées de certains chefs-d'œuvre artistiques les plus célèbres du monde. Le David de Michel-Ange, la Nuit étoilée de Van Gogh ou la Joconde de De Vinci,L'évènement a déjà émerveillé plus 10 millions de visiteurs à travers le monde, ce qui lui a valu d'être classé parmi les 10 incontournables de la chaîne américaine CNN.

The art of the brick

À la Grande Halle de la Villette a débarqué Ramsès, le pharaon de tous les superlatifs, détenteur du plus long règne de l’Égypte antique, un bâtisseur exceptionnel ayant laissé sa trace dans de fabuleux monuments, d’Abou Simbel, sur les bords du Nil, à l’obélisque qui trône chez nous, place la Concorde.Pour nous conter ce pan glorieux de l’histoire, 181&nbsp;pièces inestimables sont sorties d’Égypte. Le pari de faire briller Ramsès alors que très peu de pièces lui sont finalement rattachées est réussi. On est émerveillé devant les bijoux et la profusion d’or sortis des tombes royales de Tanis, capitale de la XXIe et XXIIe dynasties. Épatantes sont aussi les momies d’animaux exhumées de Saqqarah en 2018. La reconstitution de la mythique bataille de Qadesh est très réussie.La plus belle pièce de cette exposition est peut-être le magnifique cercueil en bois de cèdre, prêté exceptionnellement par l'Égypte pour l'exposition parisienne. Un cadeau diplomatique remerciant la France d'avoir sauvé sa momie en 1976.L'’expérience en réalité virtuelle, permet de visiter le temple d’Abou Simbel et la splendide tombe de Néfertari dans la vallée des Reines : durant huit minutes, le fantôme de Néfertari, l'une des épouses les plus connues de Ramsès, sert de guide afin de partir à l'aventure.

Ramses

Au fil des vingt chapitres composants l’ouvrage, Benoît Gallot nous dévoile les divers aspects du cimetière français le plus connu. Certes la fonction principale reste les enterrements. C’est un lieu dédié aux morts et où travaillent de nombreuses professions du secteur mortuaire dont les missions sont très bien expliquées au cours des 240 pages. Mais ce cimetière a pour particularité d’être visité par trois millions de touristes tous les ans. Benoît Gallot le qualifie, avec beaucoup d’humour, de « fleuron du tourisme funéraire ». Tout le monde y vient pour voir les tombes de célébrités ou pour admirer les plus beaux monuments funéraires. En effet, le Père Lachaise est « une référence mondiale en matière d’art funéraire ». Mais le conservateur des lieux rappelle bien que le lieu n’est pas un parc d’attraction même s’il le surnomme de « disneyland du funéraire ». Aussi il est possible de s’y rendre pour une simple balade. Jusqu’en 1867, et l’ouverture des Buttes Chaumont, le Père Lachaise était le seul jardin d’agrément parisien. D’ailleurs c’est un lieu avec une biodiversité exceptionnelle : des arbres divers, des plantes, des oiseaux, des animaux dont les fameux renards ! À travers ce livre, le conservateur du Père Lachaise nous dévoile tous les secrets du lieu. Il répond à de nombreuses questions que l’on peut se poser : Combien y a-t-il de morts au Père Lachaise ? Qui était le Père Lachaise ? Combien coûte une concession funéraire dans ce cimetière ? Qui peut y être enterré ? À travers de nombreux petits chapitres agrémentés de jolies photographies, Benoît Gallot donne également quelques conseils de visites. D’ailleurs, un très beau plan est fourni avec l’ouvrage. Il retrace évidement l’histoire du lieu et l’évolution de l’art funéraire. Il agrémente son récit de nombreuses anecdotes toutes plus drôles les unes que les autres.Cela donne un récit agréable à lire, plein d'humour, auquel j'accorde un 18/20. Son côté un peu fouillis, à l'image du Père Lachaise qu'il décrit, apporte une certaine humanité à cette fonction de conservateur de cimetière, qui pourrait paraître un brin austère. Ce fut un véritable plaisir d'arpenter les allées en compagnie de Benoît Gallot pour y découvrir les tombes célèbres, les épitaphes insolites mais aussi les trésors cachés.Cela donne un récit agréable à lire, plein d'humour, auquel j'accorde un 18/20. Son côté un peu fouillis, à l'image du Père Lachaise qu'il décrit, apporte une certaine humanité à cette fonction de conservateur de cimetière,qui pourrait paraître un brin austère. Ce fut un véritable plaisir d'arpenter les allées en compagnie de Benoît Gallot pour y découvrir les tombes célèbres, les épitaphes insolites mais aussi les trésors cachés.

La vie secrète d'un cimetière

Railroad Ink Challenge est un jeu de réflexion rapide pour 1 à 4 joueurs.Prenez un plateau et un marqueur effaçable à sec, et préparez-vous à devenir l'expert du réseau ! Lancez les dés et dessinez les routes et les rails pour relier les sorties autour de votre plateau.Développez votre réseau avec des chemins de fer, des autoroutes et des gares pour accumuler des points, mais vous serez pénalisé pour toute connexion non terminée, alors planifiez bien !Ce jeu est très intéressant pour ceux qui aiment les jeux d'agencement spatial et les roll and write.Il y a plusieurs niveaux de difficulté suivant votre état cérébral. Il n'y a pas "un" choix évident qui réussirait à optimiser tous les objectifs à la fois, du coup chacun se retrouve à partir à son idée.De plus les objectifs permettent de renouveler le jeu à chaque partie.

Railroad Luxuriant

Nouveau film Pixar, donc nouvel évènement même si les derniers films ont été décevants.Dans ce contexte, Élémentaire revient aux sources et reprend une recette “pixarienne” à souhait en donnant vie aux éléments (air, eau, terre et feu) dans une société similaire à la nôtre. Si le concept avait fonctionné pour les monstres (Monstres et Cie) difficile de ne pas ressentir une sévère impression de déjà-vu. Certes, le réalisateur Peter Sohn et l'équipe de Pixar savent donner vie à leur monde par une multitude de petites idées futées et une animation véritablement sublime.Le long-métrage utilise de plus cette logique des éléments pour tisser des thématiques profondes sur l'immigration, l'exil, l'appartenance à une communauté ou encore le poids de nos origines rares dans un film familial d'une telle ambition.Malheureusement, l'intrigue centrale (la romance entre Flam et Flack) a déjà été vue mille fois et manque cruellement de singularité.Le film soutient l'intérêt du spectateur par une mise en scène et des séquences visuellement inspirées, mais en dépit de jolis atouts, tout cela apparaît un peu superficiel.Une mention particulière pour la version française qui a su traduire tous les jeux de mots avec feu, eau et leurs variantes.

Elémentaires

«Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.» Ce rêve, la bande d'Hugo (Bohem) va l'exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l'indépendance et l'amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d'être à la fois un roman initiatique, une fable sur l'amitié en même temps que le récit d'une aventure. Si les aventures de ces gamins idéalistes et un peu paumés tournent autour de la bécane, des substances stupéfiantes ou de la castagne à tout va, qu'on ne s'y trompe pas, elles sont avant tout un hymne humaniste et splendide à la loyauté, à l'amitié, et bien sûr à la liberté. Question scenario, l'auteur maîtrise impeccablement l'affaire. Son histoire tient la route, ô combien, et jusqu'à la fin ! Son écriture très "parlée" et utilisant la première personne nous implique, les personnages sont attachants et parfaitement campésL'auteur : Henri Lœvenbruck, né le 21 mars 1972 à Paris, est un écrivain, chanteur et compositeur français. Auteur de thrillers, de romans d'aventure et de fantasy, il est traduit dans plus de quinze langues. Auteur-compositeur-interprète, il écrit des chansons pour lui-même et pour d'autres artistes français

Nous rêvions juste de liberté

J'ai bien aimé ce film plutôt fidèle à l'esprit de Dumas (un cocktail bien équilibré entre scènes d'action, exposé historique clair, romance esquissée et humour léger) et très réaliste vis à vis de cette période historique, loin d'une cour d'opérette, le Louvre et Saint-Malo (sans oublier l'abbaye de Royaumont) donnent une densité aux décors ! N.B. : j'ai même reconnu le château de la Ferté Saint Aubin où l'un des mousquetaires recherche l'un des propriétaires des chevalières dérobée par l'aubergiste unijambiste.

Les trois mousquetaires

Ce livre rend bien compte de l'environnement géographique (Oxford) et historique (1888-1948) qui a entouré la création du 1er dictionnaire anglais.Evidemment comme j'ai vu le film "le fou et le professeur" (adaptation du livre de Simon Winchester) le décor et le scrippy m'était déjà familier !Titre original : the dictionary of lost words.Auteur : Pip Williams est née à Londres, a grandi à Sydney et vit maintenant dans les collines d'Adélaïde en Australie-Méridionale avec sa famille et un assortiment d'animaux. Elle a passé la majeure partie de sa vie professionnelle en tant que chercheuse sociale.

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