Dans un monde post-apocalyptique, les riches sont sur une station maritime : Golden city, les pauvres sur les continents dévastés. La femme d'un riche est kidnappée, son mari se lance à sa recherche. Mais lorsque l'épouse d'Harrison Banks, président du plus puissant groupe pharmaceutique disparaît en mer, c'est une infernale machination qui se met brutalement en œuvre. Cette histoire se déroule sur les 6 premiers tomes, je n'ai pas lu les suivants.« Golden City » est une série de science-fiction qui n'a pas d'autre vocation que de divertir et y parvient honorablement. La lecture est fluide et nerveuse. Explosions, enlèvements, tueurs à gages, clones, tous les prétextes sont bons pour mettre Harrison Banks en difficulté. À la manière d'un Largo Winch, il s'en sort toujours, ce qui est clairement tiré par les cheveux, mais nous ne sommes pas là pour le réalisme ou la cohérence. Le dessin remplit sa mission avec un trait lisible et simple. Les couleurs sont bien maîtrisées avec des planches lumineuses et agréables à l’œil.

Golden city

Synopsis : La Terre va mal, une expédition se lance pour coloniser une planète gelée. Le héros (ou plutôt l'anti-héros) poursuivi par la mafia doit partir, il accepte d'être recyclable et c'est horrible ! Un jour le 17ème exemplaire présumé mort, survit et rejoint la station où un Mickey 18 est déjà là.Critique : Le film aborde des thèmes sociopolitiques plutôt profonds, malheureusement alourdis par un humour burlesque trop forcé. Les dialogues se perdent dans des caricatures exagérées et des intrigues secondaires superflues. Ce film passe son temps à laisser de côté ce qui aurait pu être intéressant comme par exemple, à un moment donné, on découvre que les Mickey n'ont pas nécessairement la même personnalité d'une réimpression à une autre. Mais pourquoi ? Comment ça s'explique ? Le film ne l'aborde absolument pas. Reste la performance de Robert Pattinson, qui joue très très bien les crétins naïfs.

Mickey 17

Mark Scout travaille pour Lumon Industries, où les employés subissent une opération de séparation entre leurs souvenirs professionnels et privés. Peu à peu, les employés du service du raffinement des macrodonnées tentent d'en savoir plus, de comprendre ce qui leur arrive, de connaître la vie de leurs moitié extérieure et de sortir de la prison mentale de Lumon.Tous les personnages sont atypiques, le tout rythmé par des notes de pianos inquiétantes. Le concept de la dissociation est incroyable et permet d'explorer les concepts du rapport à soi, de l'identité, de l'importance de la mémoire dans la constitution de la personnalité.(en cours de visionnage : à compléter à la fin de saison 2)

Severance

Résumé (sans divulgation) : Sir Hugo Fletcher vient d'être retrouvé mort dans son lit, nu, attaché dans une position des plus équivoques.Chargé de l'enquête, Tom Douglas, fraîchement débarqué au sein de la police londonienne, s'interroge : ce crime sulfureux ne colle pas avec l'image respectable de Fletcher, richissime philanthrope. Critique : Un très bon thriller psychologique. Même si j'ai assez vite démêlé certains aspects de l'histoire, cela n'enlève en rien le côté addictif du livre tant l'autrice réussi à nous surprendre et nous tenir en haleine.L'écriture est plaisante, sans fioritures ni descriptions interminables inutiles.Il s'agit du premier ouvrage de Rachel Abbott.

Illusions fatales

Synopsis : Le trésor du pharaon Khéops a-t-il été découvert pendant la campagne d'Égypte de Napoléon, ramené en France, puis caché à Paris ? Christian Robinson, archéologue flamboyant aux méthodes peu orthodoxes, en est persuadé, depuis la découverte d'une mystérieuse inscription lors de nouvelles fouilles au Caire.Critique : Certes ce film oscille entre comédie et aventure sans vraiment choisir, c'est son défaut principal, avec des énigmes faciles. Mais c'est un film familial, sans prétention, il est fort agréable. Nous faisant découvrir des lieux historiques, y mettant un peu d'humour. De très belles images de l'Egypte et de Paris. Au final un film plutôt rythmé, amusant qui m'a plu.

Le secret de Kheops

Synopsis : En 1942, Tauba, une adolescente pleine d'énergie, échappe de justesse avec ses parents à la rafle du Vel d'Hiv. Un couple, les Dinanceau, leur propose de les cacher provisoirement dans un minuscule débarras de leur immeuble, sous les toits de Paris, le temps que les choses se calment.Critique : un film profondément humain qui se distingue des autres œuvres traitant de la guerre. Ce qui le rend unique, c'est son atmosphère intimiste, presque comme un huis clos, confinée dans un espace de seulement six mètres carrés. L’histoire se concentre sur des moments intenses de la vie des personnages, où chaque émotion est vécue de manière brute et sincère comme par exemple la scène où l'héroine joue du piano sur un clavier dessiné à la craie sur le parquet, ou celle où elle s'improvise coiffeuse pour sa mère.

La vie devant moi

Colm Toibin nous donne une belle suite à Brooklyn qui traite de l’exil de l’Irlande de ces années 50, d’Enniscorthy, archétype d’une société de province sclérosée, cancanière, jalouse et suspicieuse, avec en contrepoint, à l’instar d'Eilis Lacey, une femme seule devant ses défis, hésitante et presque écrasée par le poids des clans. Une étude subtile des sentiments et des relations dans les deux sociétés, celle de l’Amérique issue de l’immigration, à peine affranchie de ses origines, celle de l’Irlande compassée, restée figée dans ses manières et ses rituels.

long island

C’est un film assez réussi. Cette reconstitution du Greenwich Village des années 1960 et de tous ses personnages est agréable à voir. Le film est classique, avec une certaine élégance, une certaine efficacité dans la mise en scène. De nombreuses chansons sont interprétées intégralement. Le film est servi par un très bon casting : L’interprétation de Chalamet fonctionne : l’acteur se fait oublier pour une incarnation d’autant plus convaincante que le personnage, opaque est plutôt antipathique; et la révélation Monica Barbaro, qui incarne brillamment Joan Baez.

Un parfait inconnu

Alors que l'année 2024 célèbre le 130e anniversaire de sa mort, le Musée d'Orsay rend hommage à Caillebote dans une exposition dédiée à son attrait pour les figures masculines et les portraits d’hommes, avec l'ambition d’éclairer d’un nouveau jour la vie et l’œuvre de l'un des plus grands peintres impressionniste du 19e siècle. Des prêts exceptionnels, un accrochage remarquable mais beaucoup de monde qui ne permet pas beaucoup de s'attarder ni de se mettre bien en face des œuvres.Ses perspectives dévoilent beaucoup de vide et de lumières différentes qui sont magnifiques. C’est presque une vision photographique, y compris par le choix de scènes extrêmement banales, quotidiennes que ce soit des ouvriers au travails ou des bourgeois oisifs.J'ai beaucoup aimé tous les jeux de reflets et le traitement de la lumière.Lire le détail de l'exposition <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/presentation/gustave-caillebotte-peindre-les-hommes">ici</a>.Et voir les quelques photos que j'ai réussi à prendre <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.les-garnier.fr/galleries/629">ici</a>.

Gustave Caillebotte : peindre des hommes

Une multitude de personnages divers et hétérogènes permettent de suivre plusieurs trames de vie. Un rythme soutenu où beaucoup d'actions se succèdent pratiquement en même temps (mais à plusieurs endroits différents). L'écriture très visuelle apporte des détails d'images, de sons, de sensations qui emportent le lecteur dans une dimension cinématographique. Même les explications scientifiques sont ici amenées de manière crédibles.De nombreuses réflexions humaines sont soulevées : reconstruction de notre civilisation sur une simili-Terre avec une cohabitation houleuse entre plusieurs "genres" de vie intelligente.Une épopée entre le space-opéra et thriller, Le lecteur peut se mettre à la place de chaque personnage et comprendre ses réflexions. C'est d'ailleurs grâce à cela que l'on peut apprécier autant pleinement les militaires qui dirigent cette expédition d'une main de fer que les civils qui voient leurs libertés individuelles restreintes pour la sécurité de tous.

BlogNote