Pétanque, Vaison, Gigondas

15 août 20245 minutes

Jeudi : pétanque le matin, piscine l'après-midi.

Maud part pour Lyon où elle passera la nuit.

Vendredi : Nous allons visiter Vaison la romaine, la partie basse cette fois-ci

Sur la colline de Puymin était implanté un quartier de la ville antique où se trouvaient des maisons privées (la Maison à l’Apollon lauré, la Maison à la Tonnelle) appartenant à de riches familles comme le montre la découverte de fragments de décors, des mosaïques, des sculptures et une inscription. Les vestiges des boutiques et ateliers nous permettent de connaitre les différentes activités artisanales que réalisaient les habitants.

Des monuments publics comme le Théâtre et le Sanctuaire à portiques témoignent de la grandeur de la ville.

Implanté au cœur même de Puymin, à flanc de colline, le musée Théo Desplans, labellisé « Musée de France » est une vitrine de l’archéologie Vaisonnaise avec ses collections exclusivement constituées d’objets prélevés sur les sites antiques. Moderne et minimaliste, il s’intègre parfaitement au Site Classé avec ses galeries d’exposition qui s’ordonnent autour d’un patio à l’image de la « Domus » .

Le musée vous invite à déambuler à travers l’histoire des Voconces et du développement de la ville antique : son urbanisation, ses grandes demeures, et ses monuments publics et privés dont son majestueux Théâtre avec sa grande statuaire impériale.

Le site antique de la Villasse constitue les vestiges de la place principale de l’ancienne ville romaine avec le Forum, la rue des boutiques et un ensemble thermal.

En arrière de cette animation urbaine bruyante, de grandes demeures tournées sur leurs cours intérieures, témoignent d’une qualité de vie et d’un luxe réservés aux populations aisées comme la Maison au Dauphin.

Un buste en argent d’un noble vaisonnais a notamment été retrouvé dans un des habitats et est conservé au Musée.

La cathédrale Notre-dame de Nazareth, église-mère du diocèse de Vaison (une quarantaine de paroisses dans l’Etat pontifical et le Dauphiné), se trouvait au centre d’une cité médiévale aujourd’hui disparue. L’évêque résidait dans le palais épiscopal proche et les chanoines dans le cloître et ses bâtiments annexes.

Construite au XIème siècle à l’emplacement d’édifices paléo-chrétiens, selon un plan basilical, puis remaniée au siècle suivant, son architecture est un très bel exemple de l’art roman provençal. L’une de ses caractéristiques est la présence de vestiges antiques réemployés lors de sa construction. Accolé à la cathédrale, le cloître comporte quatre galeries entourant le jardin, ajourées de petites arcades groupées par trois sous des arcs de décharge. Les colonnettes sont surmontées de chapiteaux à feuilles d’eau pour la plupart, mais certains sont figuratifs. Les pièces réservées aux chanoines (réfectoire, dortoir, salle capitulaire…), desservies par la galerie du cloître, ont aujourd’hui disparu. La cathédrale ainsi transformée se compose d’une nef centrale de trois travées, flanquée de deux collatéraux sans transept. Le chevet tripartite comprend une abside centrale rectangulaire à l’extérieur et semi-circulaire à l’intérieur. La nef est voûtée en berceau brisé sur doubleaux. Les collatéraux ont des voûtes rampantes. Les abords ombragés et la quiétude du cloître en font un agréable lieu de visite.

Le pont gallo-romain, classé "Monuments historiques" en 1840, constitue le véritable lien entre la ville basse moderne et la cité médiévale ; il est l’un des monuments majeurs de la ville.

Bâti au Ier siècle de notre ère, le pont romain est un élément essentiel de la ville antique ; il unit alors les voies partant vers la vallée de l’Eygues au nord et vers Malaucène au sud. Il relie localement les deux quartiers de la cité, puisque des découvertes archéologiques ont démontré que la rive gauche de l’Ouvèze était occupée durant l’Antiquité. Depuis vingt siècles, il joue un rôle essentiel pour les déplacements ; aujourd’hui encore, il est autant fréquenté que le pont neuf bâti au XXe siècle.

Le fait qu’elle soit constituée d’une arche unique, ancrée directement entre deux fronts calcaires et construite avec de gros blocs, confère à cette passerelle antique une solidité à toute épreuve.

S’il a subi de fortes détériorations au fil des siècles, le pont n’a jamais cédé ; que ce soit lors des crues de 1616 ou 1992. L’armée allemande, alors qu’elle était sur le point de quitter la ville en 1944, a même tenté de le faire sauter. En vain.

La bombe a seulement causé un trou dans la chaussée et la dégradation de quelques claveaux. Les Vaisonnais avaient alors établi une réparation de fortune avec des traverses de chemin de fer et de la terre.

Lors des terribles inondations de 1992, le pont ne perd que son parapet construit au XIXe siècle. Bâti sur un goulot d’étranglement du cours d’eau, le pont romain avait subi ce jour de septembre une pression de 1 000 tonnes par mètre carré pendant 90 minutes. Sans oublier les chocs subis par les éléments charriés par la rivière.

Le parapet actuel, reconstruit en 1994, a été conçu conformément aux résultats de sondages archéologiques et aux informations contenues dans les archives. La silhouette du pont affiche donc un profil en dos d’âne, comme ce devait être le cas lorsqu’il a été construit.

D’une longueur de 15 mètres et d’une largeur de 10, cet ouvrage qui enjambe l’Ouvèze est l’un des plus grands ponts antiques encore existants – et qui plus est carrossable – de l’ancien territoire de la Gaule. Il a été classé « monument historique » en 1840.

Sylvain part pour Toulouse.

Jean-Luc et moi partons visiter Gigondas

(le panneau de l'entrée du village est à l'envers, signe de protestation des agriculteurs que l'on retrouve partout en France)

Le Gigondas est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit sur la commune de Gigondas, dans le département de Vaucluse, au pied des dentelles de Montmirail.

Ce fut la famille Raspail, et plus particulièrement Eugène, qui prit sa retraite politique à Gigondas, qui relança la viticulture sur place. Au cours de l'année 1861, il fit l'acquisition du domaine des Bosquets, revalorisa les 37 hectares déjà existant. Dès 1864, la production de ses domaines fut telle qu'il put l'expédier, par le port de Roquemaure sur le Rhône, à des négociants de Valence, Lyon, Saint-Étienne et Paris.

Samedi : c'est le grand départ, certains vers Montpellier et d'autres vers Vienne en Val

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