Une semaine à Berlin : Dalhem et AlexanderPlatz
30 mai 20245 minutes
Une semaine à Berlin : Dalhem et AlexanderPlatz
30 mai 20245 minutes
Je décide de m'éloigner de Berlin et je vais jusqu'à la station Dalhem de la ligne U3.
Sa station de métro au toit de chaume et à colombage lui donne un certain cachet. A la sortie de la station, un maraîcher vend des fraises, des cerises et des asperges. Je longe une grande et belle avenue pour rejoindre le bois puis le chemin forestier qui m'amène au Jagdschloss Grunewald.
Jagdschloss Grunewald
Au début du 16ème siècle, le prince-électeur de Brandebourg, passionné de chasse, fit construire plusieurs pavillons pour son loisir, celui de la forêt verte (grüne Wald) a été construit en 1542. De style Renaissance, il n'est ni très grand, ni très décoré : il servait vraiment pour le repos des chasseurs. Une piste cavalière le reliait à Berlin.
A l'étage une exposition d'œuvres de Lucas Cranach l'ancien, peintre de cour.
Je suis arrivée avant l'ouverture de 10h et j'ai échangé quelques mots en anglais avec une jeune mère promenant son enfant. Le bois est en effet très utilisé par les joggeurs, promeneurs avec ou sans chien, cyclistes...
Une fois ouvert je vais acheter un billet : le jeune homme de la caisse n'est pas brillant (en même temps aucun de nous ne parle sa langue maternelle puisque nous échangeons en anglais), il me dit que la prochaine visite est à 10h30, j'acquiesce et lui dis que je prendrai un café en attendant. Il lui faut plus d'une minute pour, voyant que je ne bouge pas, qu'il me demande si je veux un café ! Quand je retourne à 10h32 chercher mon billet, il me dit que la prochaine visite est à 12h ! Voyant mon mécontentement, il se renseigne auprès de la guide qui semble ravie d'avoir une visiteuse ! J'ai donc une guide charmante pour moi seule. Elle articule bien son anglais et nous arrivons à échanger questions et réponses !
Au retour, je ne fais que la partie boisée du chemin et prends un bus pour rejoindre le métro. Je vais visiter le musée des cultures européennes juste à côté.
En 1999, le Musée des cultures européennes a été créé en fusionnant la collection européenne du Musée d'Ethnologie (aujourd'hui Musée Ethnologique ) avec les fonds du Musée d'Ethnologie [allemand] de Berlin-Est et de Berlin-Ouest.
Exposition permanente : "Contacts culturels. La vie en Europe" présente sur 700 mètres carrés un aperçu des diverses collections du Musée des cultures européennes, en utilisant l’approche thématique : commerce, voyages, costumes, piété.
L'un des points forts de cette exposition est la « Montagne de Noël » mécanique des Monts Métallifères, créée au 19e siècle. Sur une superficie de 15 mètres carrés, les étapes les plus importantes de la vie de Jésus sont présentées avec plus de 300 figures, depuis l'annonciation et la naissance jusqu'au récit de la Passion, de ses souffrances et de sa mort, jusqu'à la résurrection.
Près de la moitié des personnages sont mobiles. La montagne a été construite par Max Vogel, un maître peintre de Neuwürschnitz. En 1940, il put pour la dernière fois le construire entièrement. La montagne est ensuite restée dans le grenier pendant des décennies jusqu'à ce que Karl-Heinz Fischer l'achète et la redonne vie en 1987. Pour ce faire, il a construit un petit miracle technique sous la montagne, un jeu de roues, d'arbres et de leviers, de fils et de fils. Les visiteurs peuvent voir les moutons errer dans les pâturages, assister au voyage des Rois Mages jusqu'à l'étable de Bethléem et à la fuite de la Sainte Famille en Égypte.
Je visite aussi l'une des deux expositions temporaires : Le tressage
Une technique culturelle vieille de plusieurs milliers d'années, pratiquée dans le monde entier, prononcée au niveau régional et, à ce jour, un artisanat au vrai sens du terme : seuls les humains peuvent maîtriser la technique complexe du tressage, aucune machine ne peut la remplacer ; L'exposition se concentre sur la fascination de ce savoir-faire et montre les liens entre les connaissances historiques et les innovations modernes.
Je reprends le métro jusqu'à Alexander Platz où je déjeune pendant une averse dense et orageuse. Après cette pause, je visite la place et
AlexanderPlatz
L'Alexanderplatz est l'une des places les plus célèbres de Berlin. Et c'est assurément la plus grande. Baptisée en hommage au Tsar Alexandre Ier qui visita la capitale du royaume de Prusse en 1805, « l'Alex » est devenue, avec la construction de la station de tramway en 1882, le carrefour du réseau de transports. La construction de la Halle centrale (1886) et du grand magasin Tietz entre 1904 et 1911 en a fait également le site commercial le plus important de la ville.
Ce n'est que dans les années 70 que l'Alexanderplatz a acquis son visage actuel, car elle avait été en grande partie détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale. Transformée en zone piétonnière, elle est entourée de routes à plusieurs voies où est dévié le trafic. C'est aussi à cette époque qu'on été érigés l'ancien Grand Magasin Central, les passages Alex reliés et la Tour de télévision berlinoise.
Nikolaiviertel
Le Quartier Saint-Nicolas est le plus ancien quartier de Berlin. Avec ses ruelles moyenâgeuses et ses nombreux restaurants et bars, il compte parmi les lieux préférés des visiteurs. Autour de 1200 fut achevée l'église Saint-Nicolas, basilique en granit dans le style roman tardif. Un lotissement se développa autour de l'église, avec deux zones centrales : Berlin, la plus grosse agglomération, naquit à l'est de la Spree, la plus petite, Cölln, directement en face, sur la rive occidentale. Jusqu'à la Seconde guerre mondiale, le quartier était peuplé de brasseries, magasins, cours et boutiques d'artisans. Des artistes tels que Kleist, Hauptmann, Ibsen, Casanova, Strindberg ou Lessing ont vécu ou ont été logés ici. Le quartier fut considérablement détruit par les bombardements en 1944, et resta longtemps en ruines et désaffecté. Ce n'est que lors des préparatifs des 750 ans de Berlin que ce paysage de ruines fut reconstruit entre 1981 et 1987 sous la direction de l'architecte Günter Stahn. Les maisons et les rues sont reconstruites de façon aussi fidèlement exacte que possible aux modèles historiques afin de recréer l'illusion d'un quartier du Vieux Berlin.
Je rentre à l'hôtel et nous retournon manger au même restaurant.