4ème journée un peu décevante.

Jean-Luc part aux aurores, sans prendre de petit déjeuner, pour une réunion… qui n'aura pas lieu !

Je prends donc mon petit-déjeuner seule.

Je décide de passer d'abord revoir la porte de Brandebourg avant d'aller voir les 3 musées de l'île aux musées que je souhaite vraiment voir !

Je sors à la station indiquée par Google et tourne apparemment dans la mauvaise direction, je vois donc une place complètement en travaux qui masquent les deux églises (l'une catholique et l'autre protestante) qui se font face. Comme il pleut fort, tant pis j'abandonne l'idée de la porte et je reprends le métro pour rejoindre l'île aux musées.

Deuxième déconvenue : il faut prendre les billets en ligne et je n'y arrive pas sur le mobile. J'abandonne le programme prévu et décide d'aller visiter le musée de l'espionnage sur la place de Leipzig.

Troisième déconvenue : il pleut toujours très fort et du coup je me trompe d'entrée et achète l'entrée du musée de l'Allemagne !

Le musée de l'Allemagne :

Un condensé d'histoire allemande : La visite d'une heure au musée allemand nous emmène à travers douze époques historiques sur environ 1 400 mètres carrés. on se promène à travers des architectures spatiales différentes, sur 12 époques, de grande qualité et pleines d'imagination, qui combinent des expériences comme on en aurait dans un parc d'attractions. On commence par la jungle germanique entre des arbres à l'aspect trompeur, et on découvre quelques minutes plus tard des jeux d'ombres chevaleresques derrière des fenêtres en verre plombé dans un château médiéval. Une scène sur l'imprimerie de Gutemberg et sur la réforme de Luther, évidemment la fédération mise en place par Bismarck en 1848, la reconstitution d'une tranchée de la première guerre mondiale, puis une représentation glaçante d'un meeting nazi et on se retrouve dans un appartement du miracle économique des années 1950 à écouter de la musique populaire.

Finalement plutôt intéressant, j'enchaine avec le musée de l'espionnage.

Le musée de l'espionnage, qui a ouvert ses portes en 2015, est consacré à l'un des plus anciens métiers du monde : l'espionnage. L'exposition interactive et multimédia s'étend sur 3 000 mètres carrés et couvre un arc allant des espions de l'Antiquité à la collecte de données d'aujourd'hui dans les réseaux sociaux.

L'accent est mis sur les activités de renseignement pendant la guerre froide, lorsque Berlin était la capitale des espions. Une carte interactive montre où étaient situés les bureaux des services secrets, où se trouvaient les appartements des conspirateurs et où avaient lieu les échanges d'agents. D'anciens agents et des historiens s'expriment dans des interviews.

De nombreux outils - dont 600 sont des originaux - destinés à la surveillance discrète sont exposés : des briquets avec mini-caméras intégrées à la caméra du rouge à lèvres du KGB. Un chapitre distinct est consacré au cryptage des messages.

L'exposition permanente, mise à jour en 2019, se concentre par exemple sur l'attaque au poison de l'agent secret russe Skripal ou le meurtre d'un Géorgien à Berlin en 2019.

On peut rechercher des mouchards, convaincre d'autres visiteurs de tromperie à l'aide d'un détecteur de mensonges, parcourir un parcours laser ou déchiffrer des textes codés. Enfin, des accessoires, des affiches et des cartes d'autographes conduisent les visiteurs dans le monde illustre de "James Bond".

Je déjeune dans un "prêt à manger" tout proche. Je traverse ensuite la Postdamer Platz pour rejoindre le Sony center assez spectaculaire mais en travaux.

Dernier musée de la journée :

La Gemäldegalerie ou Galerie de peintures (Pinacothèque) est l'un des musées d'État de Berlin, situés dans le complexe muséal du Kulturforum ouvert en 1998. C'est l'un des plus importants musées au monde de peinture européenne du xiiie au xviiie siècle, aussi bien par la taille que par la qualité des collections, qui comprennent des chefs-d'œuvre d'artistes comme Giotto, Sandro Botticelli, Albrecht Dürer, Lucas Cranach, Raphaël, Giambattista Pittoni, Le Titien, Le Caravage, Pierre Paul Rubens, Rembrandt ou Vermeer. Elle compte plus de 3 000 peintures, dont 1 200 sont exposées dans 53 salles.

Je passe dans le grand magasin KaDeWe dans l'espoir d'y trouver une brosse mais c'est un magasin de luxe où je prends juste un café au dernier étage d'où l'on a une vue sur la place.