La cité de l'architecture : Notre Dame de Paris
30 septembre 20233 minutes
La cité de l'architecture : Notre Dame de Paris
30 septembre 20233 minutes
Contexte de l'exposition :
Le 15 avril 2019, un violent incendie touche la cathédrale. À la suite de cette catastrophe, un chantier de restauration considérable se met en place, financé grâce à la générosité de 340 000 donateurs issus de 150 pays mobilisés dès la nuit de l’incendie. Le chantier est placé sous la responsabilité d’un établissement public dédié, installé le 1er décembre 2019. Le projet de restauration, présenté en juillet 2020 à la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture et approuvé à l’unanimité, fait le choix de la fidélité au monument blessé et de l’authenticité des matériaux. Il rendra en 2024 la cathédrale Notre-Dame aux fidèles et visiteurs du monde entier.
Une aventure humaine exceptionnelle se déroule au cœur de Paris et dans de nombreux ateliers partout en France : compagnons, artisans, architectes, ingénieurs et chercheurs sont tous mobilisés afin de faire renaître l’édifice. Ces hommes et ces femmes s’inscrivent dans la longue lignée des bâtisseurs qui ont façonné l’histoire de ce patrimoine mondial de l’humanité.
Fruit d’une coproduction entre l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, maître d’ouvrage du chantier, et la Cité de l’architecture et du patrimoine, cette exposition offre un lien privilégié avec l’édifice pour le moment inaccessible au public. Elle permet de découvrir le savoir-faire des compagnons et artisans d’art qui œuvrent à rendre la cathédrale au culte et à la visite en 2024. Elle est enfin l’occasion de mettre en lumière les permanences et les évolutions des techniques utilisées sur des chantiers patrimoniaux.
La flèche et ses sculptures
Depuis le 16 septembre 2020, et au fil de leur restauration, cet accrochage s'est enrichit régulièrement de nouvelles statues originales provenant de la flèche. Les seize statues ont désormais rejoint les galeries de la Cité, celles de : saint Barthélémy, saint Jude, saint Simon, saint Pierre, saint Philippe, saint Jacques Le Mineur, saint Paul, saint Jean, saint Jacques Le Majeur, saint André, saint Matthieu et saint Luc l'Évangéliste.
Les statues de l’aigle de saint Jean l’Évangéliste, de l’ange de saint Matthieu, du lion de saint Marc et de saint Thomas sous les traits d’Eugène Viollet-le-Duc viennent d'être restaurées et sont également exposées au sein de la galerie des moulages.
Absentes en 1844 du projet de restauration initial, les sculptures des douze apôtres et des quatre évangélistes sont ajoutées par Eugène Viollet-Le-Duc en 1857. Ces statues qui n'existaient pas sur la flèche du XIIIème siècle, sont d'une complète création, elles permettent d'apprécier la virtuosité du sculpteur Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume et le savoir faire de l'entreprise de plomberie Monduit. Réalisées en cuivre, matériaux choisi pour sa légèreté et sa résistance aux intempéries, les sculptures sont dotées d'une armature métallique, comme un squelette, qui permet d'assurer stabilité et solidité. Les feuilles de cuivre sont installées sur cette armature : les statues sont donc creuses. Geoffroy-Dechaume conçoit, pour les apôtres, trois modèles de corps-types, qu'il personnalise ensuite au niveau des bras, des têtes et des attributs.
A une date indéterminée, probablement lors de la restauration de 1935-1937, les sculptures ont été recouvertes d'une "peinture verte" dont l'identification est encore en cours, pour harmoniser les oeuvres oxydées. Le travail de restauration a consisté à ôter cette peinture afin de retrouver l'aspect d'origine des sculptures. A la fin des travaux de restauration de la cathédrale, les sculptures ont pour vocation de retrouver leur emplacement.
Mon avis :
Un peu décevant car il n'y a pas beaucoup de pièces mais surtout parce qu'elles sont disséminés au milieu des pièces de l'exposition permanente !
Le coq de la flèche, partiellement fondu, est très émouvant.