Le Palais de la Porte Dorée :

Superbe monument du 12e arrondissement de Paris. Il est situé en bordure du bois de Vincennes, et abrite aujourd’hui l’Aquarium tropical et le Musée

national de l’histoire de l’immigration.

Le monument a ouvert ses portes en 1931. Il a été construit pour l’Exposition coloniale internationale, qui a accueilli à l’époque plus de 8 millions de visiteurs dans le bois de Vincennes.

Sa façade, “tapisserie de pierre”, telle qu’elle était nommée à l’époque, fait plus de 1130 mètres carrés, soit la surface de presque 6 courts de tennis ! L'œuvre est d'Alfred Janniot.

Le Palais a été inauguré en 1931 et il est l'œuvre d'un architecte renommé : Albert Laprade. La décoration des deux salons d’apparat, situés aux extrémités du grand hall central, donne un bel exemple de cette volonté de créer des ensembles complets.

Le salon Afrique, créé par Jacques-Emile Ruhlmann

L’ensemble du décor est pensé comme un système global : dessin du mobilier, motifs du sol en marqueterie, habillages en bois du décor... et cela jusque dans les moindres détails. En particulier, le fauteuil : Ruhlmann l’a nommé fauteuil éléphant, car ses proportions évoquent selon lui, je le cite, “de pacifiques pachydermes accroupis”. Ce splendide salon ovale était celui de Paul Reynaud - oui, le Ministre des Colonies avait un bureau à son nom dans le Musée des colonies ! Bien sûr, le bureau a été rebaptisé et on l'appelle le "salon Afrique" aujourd’hui.

Le salon Asie, magnifiquement décoré par l'ébéniste Eugène Printz

Celui-ci a utilisé du bois de palmier de Patawa pour réaliser les meubles. Un bois réputé impossible à travailler, car dur et tranchant ! Cette pièce abritait autrefois le bureau du Maréchal Lyautey, le commissaire général de l’Exposition coloniale de 1931.

Exposition permanente : Histoire des migrations

Exposition dense articulée autour de 11 dates repères.

Dossiers, articles en ligne, portraits de migrants, cette rubrique propose d'aborder l'histoire de l'immigration par différentes entrées : des entrées

thématiques (travail, intégration et xénophobie, caractéristiques migratoires selon les pays d'origines, etc) permettant de voir

comment les historiens écrivent l'histoire, mais aussi à travers des histoires individuelles.