Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques et Paralympiques, Paris 2024 et EDF se sont associés pour créer une flamme sans combustible, créée uniquement à partir d’eau et de lumière (en savoir plus).
Il s’agit d’un grand ballon captif gonflé à l’hélium. La structure fait 30 mètres de haut avec un anneau-flamme de 7 mètres de diamètre. Le ballon est relié au sol par câble et son diamètre mesure 22 m. Durant son envol, il s'élève à 60 mètres du sol. L'illusion d'une flamme, suggérant le comportement d'une montgolfière, est créée à partir d'un aérosol d'eau et de faisceaux de lumière provenant de 40 projecteurs LED qui traversent un nuage de brume produit par 200 buses de brumisation haute pression. Elle est entièrement électrique et n'utilise pas de combustible fossile. Le ballon est quant à lui une référence à la montgolfière. Il est conçu, fabriqué et exploité par la PME française Aerophile et plus particulièrement par Mathieu Lehanneur.
Les derniers porteurs de la flamme ne sont révélés qu'à la cérémonie d'ouverture : ce sont le judoka Teddy Riner et l'ex-athlète Marie-José Pérec (tous deux nés en Guadeloupe). Ils penchent ainsi leur flamme à 23 h 24 et allument ainsi l'anneau de feu géant contenu dans la vasque. La structure en montgolfière s'élève alors vers le ciel, entraînant l'interprétation de l'Hymne à l'amour par la chanteuse Céline Dion.
Située au cœur du jardin des Tuileries, la vasque officielle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sera allumée et accessible au public pendant toute la période de compétition, du 26 juillet au 11 août puis du 29 août au 7 septembre. L’envol de la Vasque est prévu tous les jours entre le coucher du soleil et la nuit sombre, lorsque toutes les conditions météorologiques sont réunies (aucun risque d’orage et vent suffisamment faible).
En un mois et demi, 270.000 spectateurs sont venus observer la vasque olympique, située dans le jardin des Tuileries, près de la pyramide du Louvre, à Paris.
"J'ai vu à quel point c'est une chose compliquée, que chaque envol, c'est une aventure, chaque envol, c'est franchement un petit miracle. Sur place, vous avez une vingtaine de personnes qui suivent les conditions météorologiques en temps réel. Avant chaque décollage, il faut demander l'autorisation de vol à l'aviation civile. La vasque olympique, c'est un objet vivant, ce n'est pas juste un monument. C'est une chose qui vit, qui s'élève dans l'air, qui est alimentée en eau, en électricité. Elle ne peut pas devenir une relique, qu'on poserait là et qui s'userait au fil du temps", assure Mathieu Lehanneur.
