Une très belle journée bien remplie !

En allant vers l'Institut du Monde Arabe, nous avons fait un détour vers le collège des Bernardins, la colonne de la liberté et la bibliothèque de l'Arsenal. En traversant la Seine, nous avons vu le chantier de restauration de Notre Dame. Ce n'est pas très joli mais c'est un témoignage de ce chantier hors norme !

Exposition : sur les routes de Samarcande, merveilles de soie et d'or

Carrefour des civilisations entre les peuples des oasis, des steppes, de l'Inde, de la Perse et de la Chine, l'Ouzbékistan est l'héritier de royaumes et d'empires puissants nés de cette situation stratégique, politique et intellectuelle unique. De plus cette région a été sillonnée par la "route de la soie" ce qui lui a apporté richesse et ouverture culturelle. Envahie par les tribus mongole de Gengis Khan, puis dirigée par Tamerlan au 14ème, elle se découpe en 3 khanats puis devient l'émirat de Boukhara (musulman) de 1785 à 1800. Elle forme peu à peu le Turkestan et devient république soviétique en1920. Elle acquiert son indépendance à la chute de l'URSS en1991.

L'exposition présente des vêtements de cérémonie, des tapis luxueux, quelques armes et bijoux. Dans la dernière salle quelques tableaux des artistes russes (début du 20ème) venus se dépayser dans cette république soviétique exotique donne un point de vue encore différent.

Toutes les broderies ont une signification entre religion et symbole, les couleurs sont représentatives des provinces : cramoisie, rouge et violet pour Samarcande, plus claires et vertes pour Boukhara.

Les vêtements présentés (essentiellement des chapans - espèce de manteau) ont un rôle de carte de visite puisqu'ils indiquent le statut et la tranche d'âge de la personne vêtue ! En particulier les costumes des femmes indiquent si elles sont mariées et si elles ont plus ou moins de trente ans !

NB : l'abrbandi est une technique de teinture et de tissage typiquement ouzbèque où les artisans ne teignent que les fils de chaîne et pas les fils de trame ! Procédé beaucoup plus long mais qui donne un aspect flouté et vaporeux.

Cette exposition complète agréablement celle du Louvre : voir l'article et l'album sur le sujet.

En sortant de l'exposition, nous allons déjeuner en face. Nous allons ensuite prendre la ligne 7 jusqu'à la station Le Pelletier.

Les passages couverts :

Invention parisienne, les passages couverts ont connu leur âge d’or dans la capitale entre la fin du 18ème siècle et sa transformation radicale au milieu du 19ème siècle. Leur édification a lieu dans un contexte de spéculation foncière et d’essor de la construction avec l’intervention des premiers capitalistes et hommes d’affaires privés qui modifie considérablement l’urbanisme parisien.

D’autre part, la période correspond au développement et à l’affirmation de la bourgeoisie commerçante parisienne. Les passages parisiens se distinguent par l’éclectisme de leur décor qui s’inspire aussi bien du néo-classicisme, du décor renaissant, pompéien ou encore Art-déco.

Le modèle est profondément novateur tant par sa forme architecturale que par le rôle social qu’il remplit alors. La forme du passage a la particularité de concentrer plusieurs fonctions :

- Raccourci couvert, à l’abri de la pluie grâce à sa verrière, il permet de ménager des espaces de promenades à l’écart des rues inégalement pavées, sans trottoirs ni égouts.

- Il devient aussi le lieu de promenade de la société bourgeoise qui s’y met en scène.

- Il est également et avant tout un espace marchand lié à de nouveaux modes de consommation, de cheminements dans la ville et de loisirs (salles de spectacle, cafés, restaurants…).

Chaque passage a son style et ses commerces, hélas quelques uns sont peu animés. Notre itinéraire a emprunté les passages :

• Verdeau

• Jouffroy

• Panoramas

• Saint Marc

• des variétés

• Montmartre

• Feydeau

• Choiseul

• Beaujolais

• du perron

• Colbert

• Vivienne

• des 2 pavillons

• Vero Dodat

Nous avons coupé cette longue promenade par un goûter fort sympathique "au pain quotidien", en face du passage Colbert.

Nous déambulons au Palais Royal pour rejoindre le dernier passage, puis nous nous dirigeons vers la bourse du commerce pour voir le vestige de l'observatoire de Marie de Médicis (et de Nostradamus), nous allons jusqu'à la grande boutique Lego des Halles puis en allant vers le métro nous nous arrêtons pour dîner.