Atelier Gribougif du 7 décembre : le surréalisme
07 décembre 20242 minutes
Atelier Gribougif du 7 décembre : le surréalisme
07 décembre 20242 minutes
Nous étions 6 : Pascale, Isabelle, Eliane, Paule, Michèle et moi pour ce dernier atelier 2024.
Pascale, suite à sa visite de l'exposition sur le surréalisme au centre Pompidou, a axé cet atelier sur ce thème.
Ce mouvement, d'abord littéraire puis s'étendant aux autres arts, a débuté en 1924 (pile 100 ans) avec le manifeste du surréalisme d'André Breton (" automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale").
Quelques artistes surréalistes : les écrivains Eluard, Aragon, Philippe Soupault, Artaud, les peintres Max Ernst, Dali, Miro, les photographes Man Ray, Brassaï, Dora Maar et bien d'autres.
Ce sont les inventeurs de la pratique du cadavre exquis. Le principe du jeu est le suivant : chaque participant écrit à tour de rôle une partie d'une phrase, dans l'ordre sujet–verbe–complément, sans savoir ce que le précédent a écrit. La première phrase qui résulta de ce processus et qui donna le nom à ce jeu fut :
« Le cadavre – exquis – boira – le vin – nouveau. »
L'exposition du centre Pompidou se découpe en 7 sections :
Chimères
La fée Mélusine
Les forêts
La nuit
La pierre philosophale
Eros et Thanatos
Cosmos
Déroulement de la séance :
1- Tirage au sort d'un collage de Max Ernst issu de l'œuvre La femme au cent tête. Faire l'inventaire de ce qu'on voit sur ce collage (pas nécessairement avec des phrases). Note : j'ai mis en vignette de cet article, le collage que j'ai tiré.
2- Ecrire UNE phrase avec les mots précédents
3- Ecrire ce qui s'est passé pour arriver à la situation de collage. Proposition facultative d'incipit.
4- Ecrire ce qui s'est passé après.
5- Pour finir, nous avons constitué 6 cadavres exquis en écrivant chacune une phrase et en ne laissant que le dernier mot (ou groupe de mots) apparent pour la personne suivante. Ci-dessous celui dont j'ai écrit la première et la dernière phrase.
Le temps est une spirale infinie qui m'entraîne dans un tourbillon incessant. Ce bruit continue à me désespérer, le vilain mot : vivre d'espoir et l'espoir fait vivre dans un monde meilleur. C'est ce que tout le monde désire : prendre une tasse de thé sous la véranda de la maison voisine illuminée d'une telle pléthore de décorations de Noël que la nuit s'en trouve éclipsée.
Note : mon récit "surréaliste" ici