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25 juin 20242 minutes

Treize artistes majeurs du mouvement Street art comme Shepard Fairey, Invader, D*Face, Seth, Cleon Peterson, Hush, Swoon, Vhils, Inti, Add Fuel ou encore Conor Harrington investissent le Petit Palais avec des œuvres monumentales et tissent des liens avec les collections du musée. Cette déambulation conduit le visiteur jusqu’à une installation de plus de 200 œuvres, présentée dans une seule salle des collections. Cet accrochage spectaculaire a été pensé comme un hommage aux différents Salons comme le Salon des Refusés ou le Salon d’Automne, à l’origine de nombreuses révolutions artistiques au tournant des XIXe et XXe siècles. Dans cet esprit, les œuvres réunies dans cette salle ont été créées par des artistes majeurs qui ont écrit et continuent d’écrire l’histoire du mouvement Street art. Une scénographie immersive invite le public à plonger dans toute la diversité et la richesse de ce mouvement artistique.

Les points positifs : le décalage ente les œuvres de Street Art et un endroit aussi magique que le cadre du Petit Palais. La salle Concorde produit un effet incroyable. Lorsque l’on y pénètre, certaines toiles sont particulièrement mises en valeur. On notera un magnifique Inti qui s’apparente à un chef-d’œuvre de la Renaissance. On remarquera également un somptueux Hush qui trône au milieu des peintres des courants romantique et impressionniste, coincé entre un Monet et autre Corot, et, très franchement, il soutient la comparaison. L’idée de disséminer des œuvres de Street Art au beau milieu de l’exposition permanente du musée est incontestablement une réussite.

En revanche, point négatif, aucune indication ne figure au regard des œuvres. Par ailleurs, l’encadrement et l’accrochage de certaines œuvres semblent incongrus. L’écrin naturel du Street Art, c’est la rue. Ailleurs, il perd un peu de son sens.

  1. Musée/Expo
  2. Contemporain

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