Vacances été 2025 : Arles encore
10 août 20253 minutes

Vacances été 2025 : Arles encore
10 août 20253 minutes
Comme prévu, nous retournons à Arles pour la journée (juste Jean-Luc et moi). Les autres profitent soit de Nîmes, soit de la location en partie climatisée à 24° et avec piscine !
A Arles, nous commençons par la boutique de santons ! Ensuite nous prenons le ticket groupé et visitons dans l'ordre :
Cloître Saint Trophime
Érigé au 12ème siècle et classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ce cloître est un remarquable témoin de l’architecture romane et provençale. Célèbre pour ses colonnes et chapiteaux sculptés qui représentent l’Ancien et le Nouveau Testament, le cloître est un joyau de l’art roman. Les galeries nord et est sont romanes mais les galeries sud et ouest sont gothiques. De plus nous pouvons monter sur le toit-terrasse découvrir une très jolie vue sur le clocher de l’église et de l’Hôtel de ville.
D'après Grégoire de Tours, Saint Trophime aurait été l'un des sept missionnaires envoyés par l'évêque de Rome pour évangéliser la Gaule au même titre que Saturnin à Toulouse et Austremoine en Auvergne ; il serait ainsi le fondateur de l'Église d'Arles au IIIe siècle en tant que premier évêque.
Ensuite nous allons voir les cryptoportiques sous la mairie.
Les cryptoportiques forment le soubassement, la partie cachée du forum, place publique centrale d'une ville romaine. Elles se présentent sous la forme de trois galeries formant un U ouvert vers l’est. En 1951, le déblaiement des galeries permettra de mettre au jour un dépôt de marbre contenant divers fragments de statuaire et d’inscriptions dont l’une à l’adresse de l’empereur Auguste. Ces découvertes apportèrent la preuve de l’identité réelle des cryptoportiques et de l’importance du culte impérial lié au forum romain.
Repas sympathique dans l'une des nombreuses ruelles, dans la gueule du loup (Plats traditionnels raffinés et revisités, proposés dans un bâtiment rustique du XVIIIe siècle).
Puis nous rejoignons les rives du Rhône pour visiter les thermes plutôt bien conservées et peu fréquentées.
Les thermes de Constantin ont été construits en bordure du Rhône au début du IVe siècle, peut-être sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Elles ne constituent qu'un élément d'un vaste ensemble monumental qui s'étendait au nord de la cité, entre le forum et les rives du fleuve.
La majeure partie du grand établissement thermal d’origine est incluse aujourd’hui dans les maisons du quartier. Actuellement, seule la partie nord de l'ensemble a été dégagée. Elle concerne principalement les pièces chaudes et des pièces de service. Malgré la disparition quasi totale de la suspensura, sol de circulation, on peut comprendre assez bien l'organisation de cette partie, dont l'élément principal est le caldarium, la pièce chaude avec sa piscine voûtée. La réhabilitation des thermes de Constantin date de la fin du XIXe siècle.
Nous finissons par une visite guidée des Alyscamps.
Ce lieu emblématique, immortalisé par Vincent Van Gogh dans ses œuvres, est un véritable trésor de la Provence. À chaque pas entre les rangées majestueuses de cyprès élancés, vous ressentez la puissance évocatrice de ce lieu chargé d'histoire.
Les Alyscamps sont, à l'origine un simple cimetière romain. Lors de la mise en place des chemins de fer, il a été modifié et une allée de sarcophages et des chapelles y a été aménagée. Au bout de cette allée se trouve l’église Saint-Honorat, un bijou d’architecture médiévale qui joue un rôle clé pour les pèlerins. Ce site spirituel, datant du XIIe siècle, marque le point de départ du Chemin d’Arles, une des principales voies françaises vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Rentrés à Redessan, nous passons la soirée avec les petits-enfants pendant que les parents vont réussir un escape game d'une heure trente à Nîmes.