Nymphéas noirs

19 juin 20152 minutes

Trois femmes, trois destins. Le roman commence par un meurtre, celui de Jérôme Morval, un ophtalmologue réputé qui a une maison à Giverny, le fief de Claude Monet.

L'impressionnisme est présent à toutes les pages. Petit à petit, on suit deux enquêteurs qui ont bien du mal à résoudre cette énigme. Le mystère est entier (ou presque) jusqu'à la fin. Qui est cette vieille femme qui mène le récit au début? A quoi joue l'institutrice avec l'inspecteur Laurenç? La petite Fanette est-elle en danger?

La description de Giverny, cette espèce de village-musée, colonisé par le décorum et la volonté de faire vrai, est extrêmement réussie. Et j'aime aussi la manière dont il parle du temps qui passe et des traces qu'il laisse dans l'espace. Bussi m'a donné envie d'aller à Giverny dans la foulée.

Seule fausse note la dernière scène, terriblement trop romantique à mon goût.

  1. Policier

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