Nouveau film Pixar, donc nouvel évènement même si les derniers films ont été décevants.

Dans ce contexte, Élémentaire revient aux sources et reprend une recette “pixarienne” à souhait en donnant vie aux éléments (air, eau, terre et feu) dans une société similaire à la nôtre. Si le concept avait fonctionné pour les monstres (Monstres et Cie) difficile de ne pas ressentir une sévère impression de déjà-vu. Certes, le réalisateur Peter Sohn et l'équipe de Pixar savent donner vie à leur monde par une multitude de petites idées futées et une animation véritablement sublime.

Le long-métrage utilise de plus cette logique des éléments pour tisser des thématiques profondes sur l'immigration, l'exil, l'appartenance à une communauté ou encore le poids de nos origines rares dans un film familial d'une telle ambition.

Malheureusement, l'intrigue centrale (la romance entre Flam et Flack) a déjà été vue mille fois et manque cruellement de singularité.

Le film soutient l'intérêt du spectateur par une mise en scène et des séquences visuellement inspirées, mais en dépit de jolis atouts, tout cela apparaît un peu superficiel.

Une mention particulière pour la version française qui a su traduire tous les jeux de mots avec feu, eau et leurs variantes.