Mes critiques
Bien présentée et très documentée, cette exposition suit l'ordre chronologique. Des documents, des objets, quelques vidéos, des vêtements, des bijoux. Cette exposition est un peu triste car elle montre qu'après des années de cohabitation et d'intégration plus ou moins étroites, les communautés juives ont quitté le monde arabe au cours du XXème siècle dans une hostilité grandissante. voir : Juifs d'Orient
Très belle exposition sur l'importance des animaux à Versailles, dans le labyrinthe ou la ménagerie (tous 2 disparus aujourd'hui) mais aussi dans la vie quotidienne : chasse, animaux de compagnie et dans les tableaux, tapisseries et autres objets d'art voir : les animaux du roi
Cette exposition, organisée par la fondation Vuitton avec le partenariat du Musée de l'Ermitage, du musée des Beaux arts Pouchkine et de la galerie Trétiakov, est à couper le souffle par le nombre et la beauté des œuvres d'art et encore n'avons-nous qu'un extrait des 700 à 800 œuvres collectionnées par les 2 frères enrichis par l'industrie textile et mécènes généreux en particulier pour les peintres français et russes de leur époques. Des Monet, des Gauguin, des Matisse et des Cézanne, quelques Van Gogh, Derain, Denis, Pissaro et même des Picasso, les peintres russes ont aussi leur mise en valeur mais leurs tableaux semblent quand même plus académiques que ceux des maîtres qui les inspirent. Voir l'album 777
Dans un lieu industriel réhabilité, la sucrière à Lyon, une très belle exposition sur Antoine de Saint Exupéry. La première et la dernière salle sont poétiques et dédiées au Petit Prince. Les autres salles retracent les 44 années de la vie de l'aviateur, écrivain : De la djellaba de son premier voyage à Cap Juby (où il écrira son premier roman Terre des hommes) à sa nomination à l'Aéropostale argentine, du thermos cabossé relique de son accident dans le désert libyen à ses films de propagande pour Air France, en passant par ses années new-yorkaises avec Dietrich et Gabin, ou encore sa gourmette repêchée par hasard au large de Marseille en 1998. Voir l'album 776
Les quinze premières minutes parviennent à expliciter le contexte de l’intrigue et ses enjeux. Le film alterne des séquences de rêves prophétiques et des parenthèses intimistes et contemplatives dans le désert avec de grands moments d’action : L’attaque dantesque de la capitale d’Arrakis, ou l'impressionnant sauvetage d’une station moissonneuse d’Épice, attaquée par un ver géant, Par contre les percussions puissantes et hypnotiques de Hans Zimmer ne m'ont pas plu. La fin abrupte ouvre la voie pour un second volet, encore non tourné — tout dépendra des résultats au box-office de ce Dune . La suite, si tout va bien, en 2024.
Peder Severin Krøyer (1851-1909), élève de Frederik Vermehren à l’académie danoise royale des arts puis de Léon Bonnat à Paris, entame une carrière officielle remarquée de Copenhague à Paris. A partir de 1882, il partage son temps entre la capitale danoise et le village de pêcheur de Skagen où s’installe une colonie d’artistes. Situé aux confins du Danemark, là où les courants de la mer du nord et de la baltique se rejoignent, le lieu est connu pour sa lumière : franche, cristalline et ses jours interminables à l’approche de la Saint Jean (23 juin). Très au nord, Skagen est l’un des lieux où l’apparition de l’heure bleue se donne particulièrement à voir et à peindre … C’est à cette période de la vie et de l’œuvre de Peder Severin Krøyer que s’intéresse l’exposition du musée Marmottan Monet. La peinture de Kroyer est délicate, elle joue avec les nuances et la luminosité du Danemark voir l'album 755
Barak Obama a écrit ce livre sur sa campagne électorale et son premier mandat. Un mélange d'anecdotes et de réflexions politiques. Une confiance en soi mâtinée d'humilité, un sens de la responsabilité mélangé à un humour permanent. L'écriture est fluide et l'auteur sympathique !
L'auteur prend la défense de tous ses soldats abîmés par les atrocités des guerres, à travers le récit d'un cas réel en cours de rédemption. Alternant des chapitres à la première personne où s'expriment les sentiments et le désarroi du personnage principal avec d'autres où le narrateur bienveillant apporte le contexte et la chronologie des faits, ce livre met en valeur le dévouement des soldats et de ceux qui cherchent à aider les plus meurtris.
Bien adaptée aux enfants, cette exposition joue dans un premier espace sur les contraires petit/grand puis dans un deuxième sur les sons aigus/graves et rapides/lents. Un espace de tri sur les formes et les couleurs, un atelier pour comparer les poids, une chambre obscures pour les couleurs et un atelier de personnages animés. Un bel espace à l'envers/à l'endroit où couchés dans les cimes des arbres, o contemple un parc avec son bac à sable et ses balançoires accrochés au plafond. Un dernier espace pour une école fantaisiste où intérieur/extérieur et dessus/dessous ne sont pas... comme à l'accoutumé.
La petite galerie du Louvre (250m²) présente en 5 thèmes, l'apparition de l'artiste en tant que concept : - la signature - l'autoportrait - la biographie - l'académie - le salon Le sujet est intéressant et bien illustré. Une conférence accessible m'a permis de compléter le sujet, en particulier avec un parallèle avec la littérature : la boucle est bouclée : la littérature a inspiré les artistes qui inspire la littérature